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La bombe des M.N.A. éclate… Édouard, au secours !

Vendredi 1 Février 2019

Communiqué du Réseau citoyen du Cercle Normand de l'Opinion



On doit remercier les conseillers départementaux du Groupe Pour les Seinomarins (Socialistes et apparentés de Seine-Maritime) qui, par une lettre rendue publique adressée à Pascal Martin, président du Conseil départemental 76, interpellent ce dernier sur la situation des M.N.A. – Mineurs Non Accompagnés –. Ces sycophantes, toujours aussi hypocrites et cyniques qu’à l’accoutumée, dénoncent la maltraitance dont seraient victimes les candidats M.N.A. pendant la période durant laquelle les services du département essaient de savoir si ces migrants sans papiers sont bel et bien mineurs, donc accessibles au bénéfice de l’Aide Sociale à l’Enfance que le département est contraint d’apporter à tous les mineurs en état de déshérence familiale.
Cette lettre, pleine de bons sentiments dopés à la moraline, a eu le mérite d’obliger le président du C.D. 76 de mettre les points sur les « I » et les barres sur les « T ». Et cela confirme tout à fait les termes d’une « Réplique Normande », en date du 10 décembre dernier. Comme cette réponse a été rendue publique, on nous permettra de la commenter. Que dit donc Pascal Martin ?

  1. Il s’étonne que les Élus socialistes, en pleine crise démagogique, balancent une lettre ouverte alors qu’une mission d’enquête et d’évaluation planche sur ce sujet sensible et doit livrer ses premières conclusions ces jours-ci. Cet aspect du problème ne nous intéresse pas : c’est de la politicaillerie.
  2. M. Martin confirme « ce que les Élus savent déjà » (mais n’en font pas état – N.D.L.R.), une « accélération brutale des flux migratoires de jeunes sollicitant une prise en charge par l’A.S.E. ». Cette intensification des arrivées ne permet plus de réaliser les procédures d’évaluation dans les délais prévus, ni d’effectuer les mises à l’abri des jeunes se présentant en dépit de l’augmentation du nombre de places.
  3. 75 % des prétendus M.N.A. sont évalués majeurs. Donc l’obligation légale ne joue pas les concernant.
  4. Le nombre de M.NA. pris en charge a été de 750 en 2018 (500 en 2017) et le flux continue (30 par semaine).
  5. Le budget de l’A.S.E., qui était de 5 millions d’euros en temps normal est passé à 28 millions. « L’aide de l’État accordée aux départements est très limitée au regard des dépenses engagées ».

Quelques questions se posent :

  • Le coût annuel d’un M.N.A. est de 37 500 euros. On est loin des 20 000 euros qu’une certaine presse prend en compte.
  • Il est évident qu’aucune politique migratoire cohérente ne canalise ce flux à jet continu.
  • Si 75 % des candidats sont refoulés, cela veut dire que 2 200 jeunes sont dans la nature puisqu’ils ne sont pas reconduits dans leur pays. Que deviennent-ils ? C’est la seconde bombe démographique en latence.
  • M. Martin, ami de M. le Premier ministre, Édouard Philippe, lance en quelque sorte un appel à l’aide des Pouvoirs publics. Sera-t-il entendu ?

On est loin, on le voit, du réquisitoire larmoyant des Élus socialistes et les habitants sont privés de ces subsides qui ne vont pas aux investissements collectifs indispensables.

Rouen, le 30 janvier 2019
C.N.O.



La Rédaction